mardi 30 novembre 2010

[Article] L'INRP mis à mort

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[Communiqué syndical] Sombre avenir pour le CNED et ses personnels : Grève le 30 novembre

Communiqué de presse  FSU 29 nov 2010

Après une étude confiée à grands frais à un cabinet d’audit, le Centre National d’Enseignement à Distance (CNED) est « en voie de modernisation ».
Sa structure hiérarchique et géographique est cassée et remplacée par 8 directions « intersites ».
Les plans « marketing » se multiplient et les agents ne savent plus de qui ils dépendent et quelle est leur mission. La fermeture de certains sites est  annoncée.

Pourtant, depuis sa création le CNED, service public d’enseignement à distance, a rempli une mission irremplaçable de formation et d’accès aux diplômes et aux qualifications auprès de milliers de jeunes ou d’adultes, qui ne pouvaient, pour différentes raisons, suivre un enseignement « présentiel » (maladie, éloignement d’un centre universitaire, absence de formation proche, activité professionnelle…).
   
Le personnel, qui, dans des conditions de plus en plus difficiles dues aux restrictions budgétaires et à un désengagement de l’Etat, répond aux demandes des inscrits, est mobilisé pour s’opposer  au démantèlement annoncé du CNED.

A l’occasion de l’annonce d’un nouveau plan numérique, Luc Chatel a d’ailleurs traité avec le plus grand mépris leur  travail, caricaturant les services offerts aux usagers, et oubliant la dimension humaine de l’enseignement à distance au profit d’un virtuel, déjà utilisé et développé, dont on mesure bien, pour lui, l’avantage…en terme de postes !

La FSU appelle les personnels du CNED à la grève le mardi 30 novembre, jour du Conseil d’Administration du Centre.

samedi 27 novembre 2010

[Presse] Un institut pour une nouvelle réflexion sur l'éducation

paru le 24/11/10 dans Le Figaro

POUR tous ceux qu'inquiète la dégradation progressive du système scolaire français, le sigle INRP, pour Institut national de la recherche pédagogique, incarnait jusqu'à présent les dérives d'une recherche en sciences de l'éducation totalement dévouée à la promotion des pédagogies constructivistes et d'un jargon « didacticien » dont les effets sur la formation des jeunes professeurs avaient été désastreux.
L'INRP, qui fut dirigé entre 1998 et 2001 par Philippe Meirieu, symbole de ce courant de pensée, avait d'ailleurs perdu de son influence et de sa superbe, jusqu'à sa reprise en main en 2009 par un nouveau directeur, Jacques Moret. En juillet 2010, les ministres de l'Éducation nationale et de la Recherche ont donc confié à l'École normale supérieure de Lyon le soin de préparer une intégration de l'INRP à sa propre structure.
« Se faire respecter »
En jeu, la renaissance d'une pensée française sur l'éducation (alors que les premiers grands pédagogues étaient français), des bases pour une formation initiale et continue des enseignants, et l'organisation de la formation tout au long de la vie, en lien avec le monde économique.
Un rapport signé par Yves Winkin, directeur adjoint de l'ENS Lyon, détaille aujourd'hui les modalités de cette intégration, ainsi que l'organisation possible de ce qui deviendrait l'Institut français de l'éducation (IFE). Un changement de nom dont les tenants de l'INRP ancienne version ont aussitôt souligné qu'il abandonnait la très symbolique référence à la « recherche pédagogique ». «  Un principe sous-tendra toutes les productions de l'IFE, précise le rapport  : l'éducation ne se résume pas aux sciences de l'éducation, et celles-ci ne se résument pas à la didactique.  »
Mieux, Yves Winkin l'affirme, «   l'Institut a vocation à prendre en charge des questions qui ont une résonance dans la vie quotidienne des parents, comme la question du bonheur à l'école. Nous pouvons aussi offrir des solutions aux jeunes professeurs, grâce à des travaux lancés sur les pratiques dans la classe pour peu à peu se faire respecter.  » Mais pour cela, des études de long terme sont nécessaires, et qui surtout ne s'éloignent pas du terrain.
Loin des vieux dogmatismes, ce rapport veut croire qu'un institut intégré à l'École normale supérieure de Lyon pourrait devenir un outil pour les professeurs.
Prendre en charge des questions qui ont une résonance dans la vie quotidienne des parents, comme la question du bonheur à l'école 
YVES WINKIN, DIRECTEUR ADJOINT DE L'ENS LYON

lundi 15 novembre 2010

[Communiqué CS] REFUS DES ÉLUS DE SIÉGER AU CONSEIL SCIENTIFIQUE DU 15 NOVEMBRE 2010

Communiqué des sections syndicales de l’INRP
CGT, FSU, SGEN-CFDT, UNSA-Éducation

Les conseillers élus au Conseil Scientifique de l’INRP refusent unanimement de siéger le 15 novembre 2010 puisque la définition du projet scientifique de l’INRP n’est toujours pas au cœur de l’ordre du jour.
Au moment où M. Yves Winkin, rend son rapport sur l’intégration de l’INRP à l’ENS de Lyon, les conseillers élus ont demandé son invitation au Conseil scientifique pour être informés des perspectives qu’il envisage et en débattre. La date du 15 novembre étant impossible pour cette rencontre et un report du Conseil scientifique refusé par le Président des Conseils de l’INRP, les élus refusent de siéger…
Ce refus survient après la démission de dix des douze conseillers extérieurs pour protester contre le fait qu’ils n’ont "jamais été saisis de l'actuel scénario et n'ont donc pas été mis en mesure de le réfléchir et de l'influencer, la dernière séance en date des deux conseils n'ayant consisté qu'en une pure et simple information descendante, certes assortie d'échanges, mais sans aucune possibilité d'infléchir la décision". Estimant "que les conditions ne sont plus réunies pour poursuivre leur travail avec quelque chance d'être entendus", ils ont envoyé leur démission à la ministre de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur dès le 21 septembre 2010.
Ce refus s’ajoute aux protestations des sections syndicales de l’INRP qui, dès le 17 juillet 2009, attiraient l’attention sur la disparition du débat scientifique à l’INRP et insistaient sur la nécessaire restauration des instances puis à celles des élus qui avaient formulé par écrit, en mars 2010, la "demande instante et solennelle d’une réorganisation des modalités de fonctionnement du Conseil scientifique".
Le conseil scientifique aurait dû être systématiquement associé, dès l'origine, à l’élaboration de tous les projets sur l'évolution de l'INRP, dans la perspective d'un travail collectif et participatif, fructueux et de qualité. Les conseillers élus au Conseil Scientifique constatent que tel n'a pas été le cas. À l'heure où se joue l'avenir de l'INRP, ils manifestent leur engagement pour l’institut par ce refus de cautionner le fonctionnement formel du conseil.

Communiqué intersyndical

Vendredi 5 novembre, dans les locaux de l'APMEP (Association des Professeurs de Mathématiques de l'Enseignement Public) à Paris, les initiateurs de la pétition en soutien aux missions de l'Institut National de Recherche Pédagogique (http://www.sauvonslarecherche.fr/spip.php?article3245) ont rendu publiques les 3800 signatures réunies à ce jour, qui ont été transmises aux ministres de l'Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et au premier ministre.
Le ministre de l’Éducation nationale et celui de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, refusant les propositions des personnels et de leurs organisations représentatives pour l’évolution de l'institut, ont demandé à l'ENS de Lyon d’intégrer l'INRP et de préciser les modalités de cette intégration dans un rapport. A quelques jours de la remise de ce rapport, le 15 novembre, les organisation soussignées : 
- affirment la nécessité d'un institut national de recherche pédagogique, qui permette à des dizaines de chercheurs et des centaines d'enseignants de travailler ensemble, d’être des partenaires actifs des recherches pour améliorer la qualité de l'éducation et assurer la réussite de tous élèves ;
- demandent les moyens financiers et humains, en particulier ceux des enseignants détachés et associés, qui conditionnent ce type de recherches ; 
- demandent un statut permettant à l'INRP d'assurer l'ensemble de ses missions nationales, de définir sa politique scientifique et de respecter les libertés scientifiques et pédagogiques de ses personnels ;
- refusent toute dissolution de l'INRP, tout démantèlement, tout abandon ou transfert de composantes (Musée National de l’Éducation de Rouen, Service d’histoire de l’Éducation de Paris, bibliothèque de Lyon...), qui feraient disparaître le potentiel de l’INRP.
Les organisations soussignées soutiennent la mobilisation des personnels de l'INRP. Elles considèrent que l'intégration autoritaire de l’INRP dans l'ENS de Lyon ne répond pas aux enjeux actuels du système éducatif, elles soutiennent un projet scientifique fort pour un établissement national qui associe recherche, ingénierie pédagogique, expertise, aide à la décision, ressources, formation de formateurs, médiation et qui porte une ambition de service public tournée vers tous les acteurs de l’éducation à l’échelle nationale, européenne et internationale.
Contact : Intersyndicale INRP <intersynd.inrp@gmail.com>

Signataires

Association de chercheurs
Association Sauvons la recherche (http://www.sauvonslarecherche.fr)
AIRDF (Association internationale pour la recherche en didactique du français, http://www.airdf.org)
ARCD (Association pour des recherches comparatistes en didactique)
ARDiST (Association pour la Recherche en Didactique des Sciences et des Technologies http://ardist.aix-mrs.iufm.fr)
ARDM (Association pour la Recherche en Didactique des Mathématiques http://ardm.eu/)
ADIREM (Assemblée des Directeurs d'Instituts de Recherche sur l'Enseignement des Mathématiques)

Associations d'enseignants
APLV (Association des Professeurs de Langues Vivantes, http://www.aplv-languesmodernes.org/)
APMEP (Association des Professeurs de Mathématiques de l'Enseignement Public, http://www.apmep.asso.fr/)
Les Clionautes (association de professeurs d'histoire-géographie pour l'usage des TICE dans l'enseignement, http://www.clionautes.org/)
UdPPC (Union des Professeurs de Physique et de Chimie, http://www.udppc.asso.fr/national/
WebLettres (Le site associatif des professeurs de français, http://www.weblettres.net/)

Les syndicats nationaux
Fédération UNSA éducation
FSU
SGEN-CFDT
SNES-FSU
SNESup-FSU
Fédération des syndicats SUD éducation


--
L'Intersyndicale INRP (FSU, SGEN-CFDT, SNTRS-CGT, UNSA-éducation)

[Communiqué AECSE] Communiqué concernant l’intégration annoncée de l’INRP à l’ENS


L’Association des Enseignants et Chercheurs en Sciences de l’Education considère que la perspective d’intégration de l’INRP à l’ENS à compter du 01 janvier 2011 peut conduire à remettre en cause certaines des fonctions sociales et scientifiques assurées habituellement par l’INRP, fonctions jugées tout à fait indispensables par les représentants des milieux de la recherche et de la formation concernés.

Cette remise en cause serait tout à fait préjudiciable pour l’ensemble des acteurs qui, de près ou de loin, s’intéressent à l’éducation. L’INRP offre en effet aujourd’hui un lieu de rencontre privilégié permettant de croiser les compétences et de favoriser leur enrichissement mutuel en favorisant les rencontres entre les milieux professionnels et les milieux de la recherche, en soutenant à la fois des programmes de recherche ambitieux et des offres de formation fortement articulées avec les besoins du terrain.
Ajoutons que l’une des spécificités de l’INRP est également de constituer potentiellement une interface et un moyen de mise en communication important entre les milieux français de la recherche en éducation et les milieux européens et internationaux de la recherche en éducation.

Si la fusion de l’INRP à l’ENS conduisait à une remise en cause de ces fonctions essentielles, cela constituerait, selon nous, un préjudice important à la fois :
-pour les enseignants qui trouvent aujourd’hui dans les travaux conduits par l’INRP, qu’ils relèvent de recherches ou de séminaires de formation, des ressources et des grilles de lecture permettant d’interroger et de faire évoluer leurs pratiques professionnelles au quotidien ;
-pour les chercheurs en sciences de l’éducation qui ont l’occasion de déployer des investigations en réseau et de présenter de façon régulière, sur initiative de l’INRP, le résultat de leurs recherches devant les représentants des milieux professionnels, favorisant ainsi une communication plus efficace entre milieux de la recherche et milieux professionnels ;
-pour les décideurs, enfin, qui trouvent là des enquêtes et des observations précieuses des pratiques éducatives.

Pour toutes ces raisons, l’AECSE souhaite donc que le projet de fusion s’accompagne d’une réflexion et d’une concertation permettant de garantir le maintien dans l’avenir de ces fonctions sociales et scientifiques uniques exercées aujourd’hui par l’INRP dans le paysage de la recherche francophone et plus largement international.
 
le 15/11/2010
Au nom de l’AECSE,
Ses co-présidents
Patricia Champy-Remoussenard et Richard Wittorski

mercredi 3 novembre 2010

[communiqué] Syndicat des inspecteurs d'Académie

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[communiqué] Europe-Ecologie Rhône-Alpes soutient l'INRP

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[Communiqué] Conférence de presse 5 novembre 2010 à 11h00

Conférence de presse des signataires de la pétition "Sauvons l’INRP" 5 novembre 2010 à 11h00

Paris, Association des Professeurs de Mathématiques de l'Enseignement Public, 26 rue Duméril, 75013 Paris
Lyon, INRP, 19 allée de Fontenay, Lyon 7e, salle de conférence
Rouen, INRP, Musée national de l’éducation, site Jouvenet

Les signataires enverront la pétition "Sauvons l’INRP" (3765 signatures) au gouvernement, le 5 novembre, lors d’une conférence de presse. Ils refusent que la France perde son outil national de recherche en éducation par la disparition de l’Institut National de Recherche Pédagogique et son intégration à l’École normale supérieure de Lyon, programmée pour le 1er janvier 2011. Ils revendiquent un institut national, sous tutelle interministérielle, disposant des moyens humains et financiers à la hauteur de ses missions au service de la recherche et de tous les acteurs de l’éducation et de la formation.

Communiqué de l’intersyndicale de INRP 27 octobre 2010

Les personnels de l’INRP participeront, le 5 novembre, à la conférence de presse organisée par les signataires de la pétition "Sauvons l’INRP" pour lutter contre le processus d’intégration-fusion dans l’ENS de Lyon dans lequel l’INRP est engagé contre son gré.
Le président et le directeur général de l’ENS de Lyon rencontrent le 27 octobre le Directeur des Affaires Financières des ministères de tutelle de l’INRP (Éducation nationale et Enseignement supérieur et Recherche). Le 15 novembre, le chargé de mission de l’ENS remettra au président de l’ENSL un rapport proposant le cadre de l’intégration de l’INRP à l’ENS. Avant ces échéances, l’intersyndicale rappelle les revendications des personnels et l’état des propositions actuelles, les courriers envoyés au premier ministre, aux ministres de l’éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche n’ayant été suivis que d’un accusé de réception du premier ministre.
Inscrites dans le projet de loi de finances les missions statutaires de l’INRP comprennent l’aide au pilotage du système éducatif. Cela implique une circulation des savoirs entre l’Université, les responsables politiques et administratifs, le corps enseignant et les personnels d’encadrement, les lieux de formation, les parents, les élèves, les collectivités territoriales.
L’INRP avec ses composantes –Musée national de l’éducation (Rouen), bibliothèque, unités mixtes de recherche– dont l’histoire se confond avec celle de l’école républicaine a la légitimité et la logistique pour assurer de telles missions. Pour ce faire, Il doit rester national, juridiquement et scientifiquement autonome, être porteur d’un programme national de recherche en éducation et formation pour travailler en réseau national et international avec tous les acteurs du monde éducatif, avec les décideurs français et européens et participer à la constitution du volet recherche de la formation des enseignants qui doit se développer en France comme il l’est à l’étranger.
Absente du CNRS, marginale dans les Universités, menacée dans ce qui reste des IUFM, la recherche en éducation trouve un de ses rares abris institutionnels à l'INRP qui tisse des partenariats avec la communauté scientifique nationale, européenne et internationale dans ce domaine. C'est encore trop pour le ministère de l'éducation nationale qui a décidé de se débarrasser de cet institut encombrant en le poussant dans les bras de l'ENS lyonnaise, avec un minimum d'armes et de bagages.
Ce passage d'un INRP autonome à un INRP noyé dans la nouvelle ENS Lyonnaise risque de sonner la fin de la plupart de ses missions originales, de conduire à l’éclatement de ses collections patrimoniales –abandon des collections d’objets du Musée national de l’éducation (l’ancien Musée pédagogique fondé en 1879 par Jules Ferry, aujourd’hui à Rouen), à l’intégration de sa bibliothèque de 650 000 volumes par l’ENS de Lyon–, à la cession du service d’histoire de l’éducation actuellement à Paris –à l’ENS d’Ulm ?–, à la précarité accentuée des unités mixtes de recherche hors de Lyon (région parisienne et Marseille), à la rupture des liens avec le terrain par la mise en cause des moyens humains enseignants –détachements, HSE, demi-décharges.
Les 230 agents qui composent l’INRP n’acceptent pas d’être montrés du doigt comme seuls responsables d’un manque de visibilité de leur institut. Ils défendront toujours les compétences et les expertises qu’ils ont apportées et mises à son service et à celui de tous les acteurs de l’éducation. Ils invitent donc à rejoindre les signataires de la pétition et à soutenir cette initiative qui s’inscrit, à sa place, dans les grandes mobilisations en cours pour la défense des services publics et celle des retraites...

Communiqué du collectif des personnels du Musée national de l’Education

A qui de droit.

Suite à l’entretien du 25 octobre 2010 entre l’Intersyndicale de l’INRP et M. Olivier Faron, directeur de l’ENS-Lyon, nous avons appris que différentes « hypothèses » étaient, de nouveau, envisagées par l’ENS pour l’évolution du Musée national de l’Education. On envisagerait ainsi de se séparer du centre d’expositions qui serait « récupéré », en quelque sorte, par la région, on envisagerait d’intégrer le « centre de ressources » à l’ENS et de procéder à des recrutements d’enseignants-chercheurs.

Quelle cohérence y aurait-il à séparer ainsi le centre d’expositions (qui ne dispose d’aucunes collections) du centre de ressources, tous deux composantes du Musée national de l’Education ?

Bien que non résignés, les personnels du Musée national de l’Education se lassent que différentes hypothèses, susceptibles d’avoir de lourdes conséquences sur leurs conditions de travail, soient ainsi élaborées, depuis plus d’un an - translocation du musée à Lyon, remise en cause récente du rôle du centre d’expositions (cf. rapport Moret), cession de ce centre à la région, cession du musée et des collections au CNAM (ou à un autre organisme), intégration du Centre de ressources à l’ENS, etc. - hypothèses certes différentes, voire totalement contradictoires, mais présentant comme constante de ne jamais les associer aux réflexions conduites…

A ce jour, ils déplorent :

  • l’absence d’échanges avec les inspecteurs missionnés par le gouvernement pour rédiger un rapport sur l’avenir du musée
  • l’exclusion du musée national de l’éducation, et de ses personnels scientifiques (de toutes catégories), du cadre de la mission conduite par M. Winkin
  • l’absence de communication de la part de la direction de l’INRP
  • alors que les échéances approchent (15 novembre : remise du rapport de l’inspection, 1er janvier : intégration de l’INRP dans l’ENS), ils déplorent, malgré les engagements pris au CHS du 29 septembre 2010, de ne bénéficier d’aucun dispositif d’accompagnement leur permettant de faire un point sur leur situation professionnelle et leur avenir, au même titre que ce qui est proposé pour leurs collègues lyonnais (cf. note de M. le Secrétaire général de l’INRP en date du 24 septembre) : « maintien dans ses fonctions actuelles », « évolution vers de nouvelles fonctions », « projet de mobilité externe ».

Ils demandent instamment à être associés aux réflexions en cours, proposent aux différents interlocuteurs de se rendre sur place pour dialoguer avec eux, et demandent à bénéficier des mêmes droits que les autres personnels de l’institut.

En outre, ils tiennent à rappeler/souligner la question liée à la réduction des effectifs sur le site en l’espace d’un an, se félicitant de la volonté manifestée récemment de prendre en considération ce problème.