Le gouvernement entend précipiter le démantèlement de l’INRP. Le rapport
« Winkin » confirme la volonté de piloter étroitement les axes de
recherche du nouvel institut sans statut propre, qui résulterait de la
dilution de l’INRP dans l’ENS Lyon. Il annonce aussi la disparition d’UMR
existantes. A partir du 6 décembre prochain, un projet de décret de
dissolution au 1er janvier 2011 va être soumis aux CTP de l’INRP et de
l’ENS Lyon, puis au CSE (Conseil Supérieur de l’Education) et au CNESER.
Il prévoit le transfert à l’ENS Lyon des biens et des personnels, à
l’exception de ceux du Musée National de l’Education, que le projet de
texte exclut de ce transfert, sans pour autant donner d’indications sur
son avenir.
Comme la réforme dite de « mastérisation », ce démantèlement est un
nouveau coup porté au service public d’Education. Et, à l’image de
l’absence totale de concertation, le CA de l’INRP n’a, à ce jour, émis
aucun vote sur ce projet.
Le SNESUP condamne la démolition de l’INRP, la situation de maltraitance
dans laquelle sont plongés les personnels quant à leur avenir et les
dangers qui pèsent sur la conservation du patrimoine en matière
d’éducation et sur les possibilités de son exploitation scientifique
(Musée, service d’Histoire de l’Education). Le développement de la
recherche en éducation est indispensable à une formation de haut niveau
des enseignants et à la réussite des élèves et étudiants. Elle doit
s’appuyer, en étroite relation avec les établissements d’enseignement et
leurs enseignants, sur le potentiel de recherche de l’INRP, celui des
IUFM et des UFR, alliant les disciplines universitaires, leurs
méthodologies et la recherche sur les pratiques.
Le SNESUP rappelle son exigence de négociations sur l’avenir de l’INRP,
permettant notamment la définition concertée d’un projet scientifique
pour l’institut et son inscription dans le paysage national et
international de la recherche en Education. Dans cette attente, le SNESUP
exige le retrait de ce projet de décret de dissolution.
« Winkin » confirme la volonté de piloter étroitement les axes de
recherche du nouvel institut sans statut propre, qui résulterait de la
dilution de l’INRP dans l’ENS Lyon. Il annonce aussi la disparition d’UMR
existantes. A partir du 6 décembre prochain, un projet de décret de
dissolution au 1er janvier 2011 va être soumis aux CTP de l’INRP et de
l’ENS Lyon, puis au CSE (Conseil Supérieur de l’Education) et au CNESER.
Il prévoit le transfert à l’ENS Lyon des biens et des personnels, à
l’exception de ceux du Musée National de l’Education, que le projet de
texte exclut de ce transfert, sans pour autant donner d’indications sur
son avenir.
Comme la réforme dite de « mastérisation », ce démantèlement est un
nouveau coup porté au service public d’Education. Et, à l’image de
l’absence totale de concertation, le CA de l’INRP n’a, à ce jour, émis
aucun vote sur ce projet.
Le SNESUP condamne la démolition de l’INRP, la situation de maltraitance
dans laquelle sont plongés les personnels quant à leur avenir et les
dangers qui pèsent sur la conservation du patrimoine en matière
d’éducation et sur les possibilités de son exploitation scientifique
(Musée, service d’Histoire de l’Education). Le développement de la
recherche en éducation est indispensable à une formation de haut niveau
des enseignants et à la réussite des élèves et étudiants. Elle doit
s’appuyer, en étroite relation avec les établissements d’enseignement et
leurs enseignants, sur le potentiel de recherche de l’INRP, celui des
IUFM et des UFR, alliant les disciplines universitaires, leurs
méthodologies et la recherche sur les pratiques.
Le SNESUP rappelle son exigence de négociations sur l’avenir de l’INRP,
permettant notamment la définition concertée d’un projet scientifique
pour l’institut et son inscription dans le paysage national et
international de la recherche en Education. Dans cette attente, le SNESUP
exige le retrait de ce projet de décret de dissolution.
Paris, le 30 novembre 2010
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