mercredi 3 novembre 2010

Communiqué du collectif des personnels du Musée national de l’Education

A qui de droit.

Suite à l’entretien du 25 octobre 2010 entre l’Intersyndicale de l’INRP et M. Olivier Faron, directeur de l’ENS-Lyon, nous avons appris que différentes « hypothèses » étaient, de nouveau, envisagées par l’ENS pour l’évolution du Musée national de l’Education. On envisagerait ainsi de se séparer du centre d’expositions qui serait « récupéré », en quelque sorte, par la région, on envisagerait d’intégrer le « centre de ressources » à l’ENS et de procéder à des recrutements d’enseignants-chercheurs.

Quelle cohérence y aurait-il à séparer ainsi le centre d’expositions (qui ne dispose d’aucunes collections) du centre de ressources, tous deux composantes du Musée national de l’Education ?

Bien que non résignés, les personnels du Musée national de l’Education se lassent que différentes hypothèses, susceptibles d’avoir de lourdes conséquences sur leurs conditions de travail, soient ainsi élaborées, depuis plus d’un an - translocation du musée à Lyon, remise en cause récente du rôle du centre d’expositions (cf. rapport Moret), cession de ce centre à la région, cession du musée et des collections au CNAM (ou à un autre organisme), intégration du Centre de ressources à l’ENS, etc. - hypothèses certes différentes, voire totalement contradictoires, mais présentant comme constante de ne jamais les associer aux réflexions conduites…

A ce jour, ils déplorent :

  • l’absence d’échanges avec les inspecteurs missionnés par le gouvernement pour rédiger un rapport sur l’avenir du musée
  • l’exclusion du musée national de l’éducation, et de ses personnels scientifiques (de toutes catégories), du cadre de la mission conduite par M. Winkin
  • l’absence de communication de la part de la direction de l’INRP
  • alors que les échéances approchent (15 novembre : remise du rapport de l’inspection, 1er janvier : intégration de l’INRP dans l’ENS), ils déplorent, malgré les engagements pris au CHS du 29 septembre 2010, de ne bénéficier d’aucun dispositif d’accompagnement leur permettant de faire un point sur leur situation professionnelle et leur avenir, au même titre que ce qui est proposé pour leurs collègues lyonnais (cf. note de M. le Secrétaire général de l’INRP en date du 24 septembre) : « maintien dans ses fonctions actuelles », « évolution vers de nouvelles fonctions », « projet de mobilité externe ».

Ils demandent instamment à être associés aux réflexions en cours, proposent aux différents interlocuteurs de se rendre sur place pour dialoguer avec eux, et demandent à bénéficier des mêmes droits que les autres personnels de l’institut.

En outre, ils tiennent à rappeler/souligner la question liée à la réduction des effectifs sur le site en l’espace d’un an, se félicitant de la volonté manifestée récemment de prendre en considération ce problème.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire